Publié le 25 juin 2025

Embarquement immédiat …

Croisière 2025

Et c’est ainsi que, par un bel après-midi d’hiver, le 6 janvier 2025, je suis montée à bord du paquebot Magnifica de MSC, les larmes aux yeux, prête pour ce grand départ…
Le retour en France était prévu pour le 6 mai 2025.

À l’approche de ce gigantesque navire, je me suis sentie minuscule.
Une question me hantait : comment un bateau de 95 128 tonnes pouvait-il flotter sans sombrer ?


Cette interrogation m’a accompagnée tout au long du voyage.
Le Magnifica, c’était 293,8 mètres de long, 22 000 m² habitables, trois piscines, cinq restaurants, un cinéma, un théâtre, une discothèque… Une véritable ville flottante ! Et ce n’est pas tout : il pouvait accueillir jusqu’à 2 600 passagers. Papiers en main, une photo prise à la hâte, j’ai franchi la passerelle pour rejoindre ma cabine : la 9205. Un petit cocon de 15 m² qui allait devenir mon refuge pour les quatre prochains mois.
Pourquoi ne pas avoir choisi une cabine avec balcon ? Sans doute parce qu’étant seule, je n’en voyais pas l’utilité. J’ai préféré investir cet argent dans un autre voyage.
Ayant déjà vécu dans 13 m² à Paris, je n’étais pas inquiète : tout était une question d’organisation. À deux, cela aurait peut-être été plus compliqué.

Vers 18h, le cœur lourd, je quittais le port de Marseille, l’esprit envahi par un tourbillon de pensées.
Badge autour du cou, j’ai découvert ma cabine. Dix minutes plus tard, plan du navire à la main, j’ai commencé, tout excitée, à explorer les différents ponts.
Il était évident qu’il me faudrait plus d’une soirée pour m’y repérer.

Mon premier arrêt fut le desk Internet, où l’on m’informa qu’un abonnement, facturé plus de 1 000 euros, me permettrait de rester connectée durant toute la croisière.
C’est là que j’ai rencontré Rannesh Roopun, qui allait devenir mon interlocuteur privilégié tout au long du voyage.

Ensuite, je me suis rendue à la réception, où j’ai fait la connaissance de Camélia, la personne francophone à bord.  C’était rassurant de savoir que je pourrais m’adresser à elle durant ces quatre mois, notamment pour la gestion des mises à jour de mon blog.

Dernière étape importante : le desk des excursions, où, dans le carnet de bienvenue, il m’était demandé de confirmer ma participation à la visite de Barcelone, prévue pour le lendemain.
Même si j’y étais déjà allée deux fois, je me suis dit : pourquoi pas ?

Toutes ces premières découvertes m’avaient ouvert l’appétit.
Après avoir envoyé un message à mon fils pour le rassurer sur mon installation, je suis montée au 13ᵉ étage, où se trouvait un buffet fabuleux, offrant un choix impressionnant de plats.

Alors que j’étais dans mes pensées, deux hommes de MSC, élégants dans leur chemise blanche et leur pantalon marine, s’approchèrent de moi. Me voyant seule, ils voulaient simplement s’assurer que tout allait bien et vérifier si j’avais besoin de quoi que ce soit.

C’est ainsi que je fis la connaissance des deux directeurs de la restauration — l’un responsable du buffet, l’autre des différents restaurants à bord.
Il faut bien le dire que leur accueil chaleureux, bien que bref, m’a sincèrement rassurée pour la suite du voyage.
En soirée, une feuille glissée sous ma porte annonçait le Daily Program, qui détaillait l’organisation du lendemain.
Une enveloppe y était jointe, contenant un ticket avec le lieu de rendez-vous, l’heure et le numéro de groupe pour l’excursion à Barcelone.
Cette première nuit, je craignais de ne pas réussir à dormir.
Mais très vite, bercée par le roulis des vagues, je me suis profondément endormie.

Découvrez la suite de cet ouvrage la semaine prochaine …