Les grands voyages, les élans de folie ont ceci de merveilleux : leur magie commence bien avant le départ.
Pour moi, tout a commencé le jour où j’ai intégré une entreprise du CAC 40. Ce jour-là, j’ai eu l’impression de m’envoler. Moi, la petite provinciale qui n’avait encore jamais voyagé, je me suis soudain sentie animée par une envie irrésistible : tout voir, tout découvrir.
Au fil des années, presque sans m’en apercevoir, je suis devenue une grande rêveuse.
Mon rêve ? Me retrouver dans des endroits que je n’aurais jamais imaginé visiter — qu’ils soient de véritables paradis ou non.
Alors, les week-ends, entre deux matchs de foot ou de rugby, lorsque la solitude s’invitait dans ma maison de campagne, je m’installais près du feu de cheminée, et je me perdais dans les cartes d’un vieil atlas déniché à la bibliothèque. Je voyageais… en imagination.
Je ne compte plus les heures passées devant les documentaires d’évasion sur Arte ou l’émission Rendez-vous en terre inconnue, toujours accompagnés de lectures inspirantes.
Et pourtant, j’ai déjà eu la chance d’explorer de nombreux endroits : la Martinique, la Guadeloupe, la République dominicaine, l’Égypte, Cuba, le Brésil, le Mexique, la Thaïlande, les Émirats, Miami, New York, les Maldives… ainsi que des destinations plus proches comme l’Angleterre, le Maroc, la Grèce ou l’Italie.
Mais une question revenait sans cesse : à 63 ans, me resterait-il assez de temps pour découvrir le reste du monde ?
Certains mots, certains noms éveillaient en moi un désir intense : Estancia, Hacienda, Ceviche…
Et d’autres, synonymes d’évasion et d’aventure, me faisaient rêver : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Le Cap, Madagascar, les îles Cook, Bora Bora, la Polynésie, Ushuaïa, la Namibie…
Ce n’était qu’un rêve, et pourtant, le 6 janvier 2025, il va devenir réalité.
Mais cette décision ne fut pas facile à prendre, même après avoir économisé pendant des années pour la rendre possible.
Une inquiétude me rongeait : serais-je capable d’entreprendre ce tour du monde… seule, à bord d’un bateau, entourée d’inconnus ?
Ma seule expérience en mer remontait à quelques jours passés sur un catamaran dans les Grenadines.
Et puis, il y avait mon fils, comment gérer une séparation aussi longue…
Il m’a vite rassurée : « Maman, il y a Internet
Quant aux amis, depuis mon départ de Paris, je pouvais les compter sur les doigts d’une main. Ma préretraite, entamée en mars 2022, puis ma retraite officielle un an plus tard, m’ont laissé le temps de réfléchir.
Et ce rêve est devenu plus qu’un simple projet : un défi, un besoin profond.
Une envie de découvrir le monde dans toute sa richesse, de m’enrichir des cultures croisées, de créer des liens humains sincères, où que je sois.
Ce qui me semblait jadis inaccessible est devenu une évidence.
Et par un beau matin d’avril 2024, toutes mes dernières hésitations se sont dissipées.
Pourquoi j’ai choisi MSC Croisières : un coup de cœur devenu certitude
Avant de me lancer dans cette aventure autour du monde, j’ai pris le temps d’examiner plusieurs compagnies de croisières — Costa, Cunard, MSC…
Chacune avait ses charmes. Mais très vite, une évidence s’est imposée : ce serait MSC. Ce qui m’a séduite d’abord, c’est ce raffinement à l’italienne, cette élégance discrète.
Et puis, il y avait la beauté des navires.
En découvrant les photos du Magnifica, le navire prévu pour ce tour du monde, j’ai été immédiatement conquise par la beauté des espaces communs, l’attention portée à la décoration, et les cabines — à la fois fonctionnelles et confortables — même les plus petites, comme celle que je comptais réserver : sans hublot, 15 m². Au fil des pages que je feuilletais, il m’est apparu comme un véritable joyau flottant : un théâtre somptueux, une galerie commerçante digne d’une petite ville, des piscines élégantes, une multitude de restaurants aux décors raffinés… tout y était.
Tout semblait conçu pour que chaque passager se sente privilégié, sans excès, dans une ambiance chic mais accessible. Un style soigné, chaleureux, accueillant. L’idéal pour quatre mois à bord.
L’aspect économique a aussi pesé dans la balance.
Soyons honnêtes : Cunard, c’est l’apogée du prestige… mais les tarifs sont vertigineux.
MSC, en revanche, proposait un excellent rapport qualité/prix, sans compromis sur le confort ou l’expérience.
Et Costa ? J’y ai songé, bien sûr. Mais les avis que j’ai lus m’ont un peu refroidie.
Alors que pour MSC, les retours étaient unanimes.
Et une constante revenait : les passagers se sentaient bien, un peu comme chez eux, un climat détendu mais respectueux. Ces ressentis m’ont confortée dans mon choix.
Mais au-delà des installations, j’aimais l’esprit MSC :
Une compagnie européenne, attentive à ses passagers, valorisant la diversité, et proposant des croisières à taille humaine, riches en découvertes et en rencontres.
Dans les vidéos, je voyais des familles épanouies, des voyageurs solos parfaitement intégrés, et une équipe d’animation passionnée, faisant de chaque journée une fête.
Alors oui, j’ai choisi MSC. Et je suis convaincue que ce choix — mûrement réfléchi, mais aussi porté par l’émotion — me mènera vers l’une des plus belles expériences de ma vie.
D’autant plus qu’une belle opportunité s’est présentée à moi grâce à un mail d’Expert Croisière.
Le 10 avril 2024, après réflexion, j’ai confirmé ma réservation auprès de cette agence en versant un acompte. Le deuxième paiement suivrait un mois plus tard, et le solde serait réglé à la fin du mois d’août.
Les escales annoncées faisaient rêver : Malaga, Barcelone, Casablanca, Cap-Vert, Salvador, Brésil, Argentine, Chili, Îles Cook, Nouvelle-Zélande, Australie, Maldives, Seychelles, Madagascar, Afrique du Sud, Namibie, Sénégal et Italie.

Puis tout s’est enchaîné rapidement.
Il ne restait plus qu’à organiser les derniers détails pour que cette première croisière soit une réussite.
Dès novembre, profitant d’un passage à Paris, j’ai pris le temps de voir mon fils, de lancer les démarches de visa, de consulter mon médecin pour les vaccins, et de récupérer les ordonnances nécessaires en cas de petits tracas de santé.
En cette période de Noël — supposée être synonyme de joie et de sérénité — je recevais les dernières informations, assistais à un webinaire avec Expert Croisière…
Et moi, j’étais en pleine crise de stress, face à l’organisation de ce voyage de quatre mois.
Arriverais-je à faire tenir tous mes vêtements dans deux valises de 23 kg ?
Le service de nettoyage était certes inclus dans le forfait, mais malgré cela, l’inquiétude ne me quittait pas. Plus la date du 6 janvier approchait, plus le stress montait.
En cette fin d’année 2024, quelques jours seulement après Noël, alors que je ne m’y attendais pas du tout, mon fils m’a proposé de m’accompagner jusqu’au port. Ce geste m’a profondément touchée et rassurée.

À suivre…