Publié le 4 août 2025

Pour passer le cap des 65 ans – Burning Man : le rêve ultime

Libre et audacieuse

Certains rêves ne nous quittent jamais. Ils attendent, là, au fond de nous, parfois pendant des décennies, jusqu’au jour où… on décide qu’il est temps.

Burning Man, c’est ce rêve pour moi. Depuis mes 20 ans, ce festival me hante : cette cité éphémère qui surgit du désert, cette anarchie joyeuse, ces règles inversées, ce chaos créatif où chacun est libre d’être, de créer, de vivre sans filtre. Mais chaque année, c’était la même histoire : la reprise du travail, les réunions de rentrée dans ma société de 440, souvent dès le 17 août, jour de mon anniversaire. Impossible de partir, encore moins pour une aventure aussi décalée.

Mais voilà : 2026, ce sera mes 65 ans. Et cette fois, je n’attendrai plus. Ce sera Burning Man.

Je ne partirai pas seule — cette fois, j’emmène mon ami de toujours, Buju, un complice, un frère de cœur. On commencera notre aventure comme il se doit : 4 ou 5 jours au Caesars Palace de Las Vegas, histoire de se mettre en jambes, de s’habituer à la chaleur, de rire, de parler, de rêver. Ensuite, cap sur le désert du Nevada. Un van, quelques provisions, un esprit libre — et nous voilà en route pour Black Rock City, cette ville qui n’existe que 10 jours par an.

Ce qui me fait rêver à Burning Man ? Tout. L’absence de confort, justement. Le fait qu’il n’y ait pas de restaurant, pas de consommation passive. On vient pour vivre, pour échanger, pour créer. On vient pour sortir de tout ce qu’on connaît, pour faire tomber les codes, les costumes, les habitudes.

Et oui, j’aurai 65 ans. Mais j’ai bien compris la règle essentielle de Burning Man :
“What happens in the desert, stays in the desert.”

Ce ne sera pas facile. Ce ne sera pas propre, ni poli, ni confortable. Mais ce sera libre, brut, vrai. Et c’est tout ce que je cherche.

À 65 ans, je veux faire ce passage-là comme un feu d’artifice intérieur. Un voyage sans réseau, sans repères, sans montre. Juste avec un cœur ouvert, des bottes pleines de poussière, et cette phrase en tête :
« Il n’est jamais trop tard pour s’embraser. »

Vous me suivez ..?