Publié le 7 septembre 2025

Découverte d’Ushuaïa à l’île de Robinson Crusoé

Croisière 2025

 2–3 février 2025 – Ushuaïa, Argentine

Au loin, je distinguai les îles Malouines sous un ciel bas et menaçant.
Malheureusement, nous ne pouvions y débarquer à cause des conditions météorologiques.
Je pris une photo souvenir, en me disant que ce serait peut-être la seule fois que je les verrais.

Nous accostâmes ensuite à Ushuaïa, la ville la plus australe du monde, surnommée « la fin du monde ». Le climat avait radicalement changé : de 32°C à 9°C.

Première pensée : — « Couvre-toi bien ! »

Heureusement, la doudoune bleu marine offerte par MSC fut parfaite pour affronter la journée. Je passai la matinée entre activités à bord et une séance de sport.
Ce n’est qu’en fin d’après-midi, que je me lançai dans l’excursion tant attendue

Le 3 février, c’est en bus que nous avons commencé notre visite d’Ushuaïa, longeant la splendide baie du canal Beagle.
Cette étendue d’eau contribue largement au charme de la ville, offrant un décor spectaculaire où se mêlent fjords, forêts australes, et eaux glacées.

En chemin, j’admirais les maisons colorées qui bordaient les rues, témoignage du mélange entre héritage maritime et essor touristique.

À peine descendue pour profiter d’un point de vue panoramique, une pluie fine et soudaine s’est invitée. Rien d’étonnant à Ushuaïa, où le climat capricieux est bien connu, comme l’avait si bien décrit Nicolas Hulot. Ici, la météo forge l’âme sauvage du lieu. Le paysage s’est rapidement métamorphosé en une terre infinie et indomptable.
L’isolement de la Patagonie m’envahissait.

À travers la vitre, la lumière dorée du soir illuminait les steppes balayées par le vent, les montagnes enneigées et les rivières sinueuses. Quelques estancias solitaires et sentiers oubliés surgissaient ici et là, comme pour rappeler la rareté de la présence humaine.

À cet instant, je pensais à Florent Pagny, et comprenais sa passion pour cette région brute et authentique. Ici, la nature commande, et l’homme s’adapte.

Perdue dans mes pensées, j’oubliai presque de descendre du bus pour rejoindre le restaurant “Las Cotorras”, où j’étais attendue pour un barbecue traditionnel.

À l’intérieur, une ambiance chaleureuse régnait, entre bouteilles de vin, plats de viande généreux, et bonne humeur contagieuse.

🚂 Le Train de la Fin du Monde

Le lendemain matin, je vivais une excursion en solo, sans Paul ni l’équipe MSC, mais entourée de nouveaux visages. Un sourire aux lèvres, j’ai pris place à bord du « Train de la Fin du Monde », ce mythique convoi ferroviaire au rythme lent et poétique.

Ce train n’est pas qu’une attraction : il suit l’ancienne voie construite par les prisonniers du bagne, traversant la vallée du Pipo, au cœur de la Terre de Feu.

À travers les vitres, je découvrais des forêts de lengas, des montagnes majestueuses, et la cascade Macarena, avant d’arriver dans le parc national de la Terre de Feu, un sanctuaire préservé. Ce fut un voyage hors du temps, un moment suspendu au bout du monde.


4, 5 et 6 février – En mer

Le 4 février, à 5h du matin, une annonce du commandant me tira du lit : nous approchions du glacier Amalia.

Enroulée dans ma veste, un café chaud en main, je rejoignis les passagers sur le pont.
Dans la lueur grise de l’aube, le géant glacé se dévoila.
Une muraille bleutée plongeant dans les eaux sombres du fjord, dans un silence sacré, seulement troublé par le craquement de la glace. Un moment d’émerveillement pur, gravé dans ma mémoire.

Le soir, je retrouvai Paul au 5ᵉ étage pour fêter son anniversaire.

Un coin entier avait été décoré pour lui : ballons, banderoles, petits fours, et même du champagne Ruinart rosé. Le dîner fut animé : un défilé de serveurs chantant « Happy Birthday » en apportant un gâteau spectaculaire.

Alors que je regagnais ma cabine assez tôt, le cœur joyeux. Paul, lui, continuait de faire la fête…

Le lendemain, le commandant annonça une tempête. Les chaloupes prévues pour rejoindre la cote chilienne furent annulées et, les portes extérieures s’ouvrant sur le pont, verrouillées par sécurité. Trop de danger….

À 4h du matin, les secousses commencèrent. Le bateau tanguait, les tiroirs de ma table de chevet s’ouvraient et se refermaient en grinçant. Je plaçai l’oreiller sur ma tête, espérant fuir le tumulte.

Sachant que le buffet ouvrait à 6H30, je décidai de m’y rendre. Mais, tenir debout était un véritable défi. A plusieurs reprises, de peur de tomber, j’attrapai la rampe des escaliers, tentant de garder l’équilibre.

Arrivée au buffet du 13ᵉ étage, j’avalai quelques fruits, tentant de calmer mon mal de mer, très présent. Un membre de l’équipage m’annonça que les rafales atteignaient 130 km/h, avec des vagues de 5 mètres. Je passai donc la journée repliée dans ma cabine, à attendre que ça passe.

Le soir venu, alors que le dîner avait pour thème la cuisine mexicaine, une surprise m’attendait : les serveurs, en souriant, déroulèrent une banderole : “1 MOIS”.

Déjà un mois à bord du Magnifica. Un mois d’émotions, de rencontres, de paysages inoubliables. Et je ne regrettais rien.


7 février – Puerto Montt, Chili

Ce n’est qu’en fin de matinée que nous arrivâmes enfin à Puerto Montt, au sud du Chili. Tout cela dû à la tempête.

Puis, c’est à l’aide d’une chaloupe que nous avons rejoint l’île, ou un bus nous attendait pour traverser cette région aux influences germaniques.

Nous commençâmes par faire une halte au marché aux poissons mais ce qui me saisissait c’était cette vue sur les volcans Osorno et Calbuco….exceptionnel

Nous avons ensuite rejoint Puerto Varas, une ville pittoresque et paisible.
Ses maisons en bois, son église rouge « Iglesia del Sagrado Corazón de Jesus », et la vue sur le lac Llanquihue m’ont tout de suite séduite.

Le guide nous offrit une heure de temps libre, que je mis à profit pour flâner dans les rues et observer la chaleur des Chiliens. Bien que Buenos Aires reste ma ville de cœur, je ressentis une affection sincère pour Puerto Varas.

Nous reprîmes le bus, direction un autre site d’exception : les chutes de Petrohué.

Une forêt luxuriante, une eau turquoise, des rochers volcaniques, le tout dominé par le majestueux volcan Osorno.

Un paysage de carte postale. Beaucoup auraient voulu prolonger leur visite — moi la première — mais l’heure tournait.

Le retour au port fut compliqué : un accident de la route ralentit considérablement notre trajet.
Coincée dans le bus, j’en profitai pour envoyer quelques photos à Paul, témoignage de cette journée splendide.

Le Magnifica quitta finalement Puerto Montt vers 20h, bien plus tard que prévu. Juste le temps de prendre une douche, de me changer, et je retrouvai Paul pour dîner, sans passer par le bar cette fois. Peut-être une envie de casser les habitudes

À peine assis à notre table habituelle, une jeune femme s’approcha de nous, le visage illuminé d’un grand sourire…s’asseyant à la table voisine, elle ne commanda qu’un dessert. Avec Paul, nous nous regardions… sans comprendre la situation, d’autant plus que nous ne l’avions jamais vu auparavant.

Intriguée, je le lui fis remarquer. Elle me répondit avec naturel :
— « Non, j’ai déjà mangé au service de 18 h. Je viens juste voir mon ami Brahim. »

Sa présence me sembla un peu incongrue, mais je répondis avec bienveillance :
— « Moi aussi, habituellement, j’ai tendance à diner tôt, mais il n’y avait plus de place à ce service. »

À ce moment-là, sous le regard étonné de Paul, elle me proposa :
— « Si tu veux, viens dîner demain à 18 h avec moi. »

Une belle opportunité, certes, mais qui me mettait dans une position délicate. Je ne voulais pas blesser Paul, et la nuit qui suivit fut difficile. Je ne savais pas comment gérer cette nouvelle situation.


8 février – En mer

Un mois déjà depuis mon départ de Marseille.

Au petit matin, je pris une décision : j’envoyai un message à Paul pour l’informer que désormais, je dînerais à 18 h, pour des raisons digestives.
Je précisai que ce changement n’avait rien à voir avec lui, et lui proposai que l’on continue à déjeuner ensemble, selon nos excursions.

Sa réponse fut immédiate : bienveillante, compréhensive et apaisante.
Il acceptait avec joie l’idée de continuer à partager certains moments.

Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de penser à cette nuit blanche inutile, passée à cogiter.

Je profitai de cette journée pour faire le point sur ce premier mois à bord du Magnifica.
Et, sincèrement ? Je n’en retiens que du positif.

Non, je ne suis pas sponsorisée pour dire cela — c’est simplement ce que je ressens.

Ma cabine, bien que petite, est parfaitement agencée. La literie est exceptionnelle et chaque recoin a été pensé avec soin. C’est devenu mon cocon, mon refuge après chaque journée bien remplie.

Côté repas, tout est délicieux et varié. J’ai une préférence pour le buffet du 13ᵉ étage — calme, aéré, avec un personnel que je connais bien, comme Saurabh Dhawale, un serveur d’une grande gentillesse. C’est mon coin à moi, ma petite bulle de tranquillité.

Désormais, je commence une nouvelle routine, avec le dîner à 18 h et de nouvelles rencontres.

Quant aux excursions, l’organisation est colossale, et malgré quelques petits ratés, je suis admirative du travail accompli.

Chaque soir, les spectacles sont magiques. Je repense notamment à cette soirée « ICE » :
un buffet de sushis, de vodka, des sculptures sur glace… un ravissement visuel et gustatif.


9 février – Valparaíso, Chili

L’arrivée à Valparaíso fut mouvementée : le paquebot n’avait pas reçu à temps les autorisations chiliennes, ce qui repoussa notre débarquement à 14 h 30, au lieu des 8 h 30 prévues.

L’équipe des excursions a dû tout réorganiser à la hâte, et je leur tire mon chapeau : tout a été géré à la perfection.

Nous avons commencé notre visite de la ville en bus, affrontant les rues escarpées et les virages serrés. Le premier arrêt fut la Plaza Sotomayor, entourée de bâtiments majestueux à l’architecture européenne, hérités de l’immigration du XIXᵉ siècle.

Plus nous avancions, plus les maisons devenaient colorées, les rues sinueuses, les murs ornés de fresques. Un funiculaire montait le long des collines, icône du pittoresque chilien.

La fresque qui m’a le plus marquée fut celle visible depuis La Sebastiana, ancienne résidence du poète Pablo Neruda.
Un tableau en bleu, représentant la mer Pacifique. Poétique, émouvant, saisissant.

Après cette étape, direction Viña del Mar, plus moderne et aérée.
Nous avons visité le musée Moai Isla de Pascua, l’un des plus réputés du pays.

Un Moai, des sculptures Mapuches, une ambiance mystérieuse et riche d’histoire.

Un passage en bord de mer nous permit d’admirer la côte avant de retourner au bateau.

Épuisée, je choisis un dîner tranquille au buffet, en prévision d’une journée tout aussi intense le lendemain.


10 février – Santiago, Chili

Le lendemain matin, à 7 h 30, après un petit déjeuner léger, je prenais le bus pour Santiago, capitale du Chili, nichée entre les Andes et la Cordillère de la Costa.

Malgré les 1 h 30 de route, je ne regrettai pas une seconde.

Notre première halte fut la Plaza de Armas, cœur historique vibrant, dominé par deux bâtiments somptueux : le Palacio de la Real Audiencia, aujourd’hui musée national et la Cathédrale Métropolitaine, datant du XVIIIᵉ siècle.

L’architecture, la lumière, l’atmosphère… tout était majestueux.

Nous avons poursuivi avec la visite de La Chascona, l’ancienne maison de Pablo Neruda.
Un lieu chargé de poésie, où les objets personnels du poète offrent un aperçu intime de sa vie.

Une fin parfaite pour cette parenthèse chilienne.

À 18 h 30, le navire levait l’ancre. Je quittais le Chili avec l’âme pleine de souvenirs, la tête remplie d’images, et un goût de reviens-y.

Dîner à 18 h 30 était désormais entré dans mes habitudes. Ce léger décalage me permettait de profiter pleinement du spectacle de 19 h 15.

Et ce soir-là, je ne voulais surtout pas manquer le mime Daniel. Je l’avais connu à ses débuts, et le revoir sur scène éveillait en moi une joie particulière.

Dès les premières minutes, il m’a captivée.
Son univers, entre imaginaire et émotion pure, résonnait avec ma propre sensibilité.

Le public était conquis, moi la première. Quelle grâce, quelle maîtrise, quelle évidence dans son art. C’était comme retrouver un vieil ami, dont le talent n’a jamais fléchi.

En sortant, je me suis surprise à souhaiter que la soirée se prolonge encore un peu, peut-être autour d’un café…

11–14 février — En mer

Le lendemain matin, je n’échappai pas aux effets du tangage. Le réveil fut difficile : la mer était encore bien agitée, avec des vagues de plus de 2,50 mètres.
Les tiroirs de ma table de nuit s’ouvraient et se refermaient sous l’effet des mouvements du bateau. La tête me tournait.

Après un instant d’hésitation, j’ai choisi de prendre mon temps avant de prendre mon petit-déjeuner. Et puis, il fallait bien le dire, au 13ᵉ étage, personne ne m’attendait sauf mon jus d’orange en guise de mise en route.

 Le capitaine avait annoncé que la mer se calmerait dans la journée. Effectivement, l’après-midi fut bien plus tranquille.
Après une sieste réparatrice, j’étais fin prête pour une soirée spéciale.

En effet, j’avais accepté de promouvoir une parure exceptionnelle – diamants, saphirs et émeraudes – dans le cadre d’une collaboration avec EFFY, bijouterie sur le bateau (Pont 6). L’objectif était de participer à un shooting promotionnel à l’occasion de la Saint-Valentin.
 pour attirer l’attention des croisiéristes.

Pour cette occasion, j’avais opté pour une magnifique robe dorée signée Fabrice Zaady Sullivan, escarpins dorés.

Mission réussie : en une seule journée, mes publications avaient généré 45 000 vues sur mes réseaux sociaux. Une vraie fierté !
Le shooting se déroula à merveille, apportant une touche glamour et inattendue à cette aventure.

🏝️ L’île de Robinson Crusoé

Le lendemain, vers 17h, nous naviguions à environ 600 kilomètres des côtes, selon les annonces du commandant. Nous allions bientôt contourner la célèbre île de Robinson Crusoé, qui inspira le roman de Daniel Defoe.

Curieuse, je me rendis sur la passerelle pour prendre quelques photos.
Mais l’île me surprit : je m’attendais à un paradis luxuriant, bordé de plages immaculées… et je découvris un paysage aride, presque hostile.

Je me surpris à me demander : « Comment Robinson Crusoé a-t-il pu survivre ici ? »

Selon d’autres croisiéristes, l’île avait subi une éruption volcanique en 1835, détruisant une grande partie de la végétation.
Cela expliquait ce contraste saisissant entre l’imaginaire littéraire et la réalité.
Un peu déçue, mais fascinée, je restai longtemps à contempler cette terre chargée d’histoire.

📚 Les conférences de Massimo

Depuis quelques jours, je m’étais prise au jeu des conférences données par Massimo, sur les conseils de mon ami Brahim.
Moi qui n’y avais jamais prêté attention auparavant, je découvrais un vrai plaisir à écouter ces récits passionnants.

Sa première intervention portait sur l’île de Pâques, ce territoire isolé au large du Chili, connu pour ses statues Moaï et ses mystères archéologiques.
À peine l’intervention terminée, je réservais aussitôt l’excursion dédiée : hors de question de manquer cela.

Il évoqua ensuite la Polynésie, les révoltés du Bounty, et le peintre Paul Gauguin, dont je prévoyais d’acheter un paréo souvenir à Tahiti.
La prochaine conférence serait consacrée à la Nouvelle-Zélande. J’avais déjà hâte d’y assister.

🍽️ Changer de table : entre football et solitude

Pour diversifier mes conversations, j’avais demandé à changer de table au dîner.
Je me retrouvai désormais à 18 h, avec trois couples — deux de Lens, un de Tours.
La conversation s’était rapidement engagée… autour du Football Club de Metz, étonnamment !

Mais, le quatrième soir, je me retrouvai seule. Tous les couples avaient disparu.
Devais-je partir ? Ou rester, seule à cette grande table ?

Avec courage, j’ai choisi de rester… mais en ne commandant qu’un plat.
L’occasion de réfléchir à cette situation. Il faut l’avouer : les relations entre couples et célibataires peuvent parfois être compliquées… surtout lorsqu’on est un peu trop bien dans sa peau — 1m76 pour 56 kg.
Je connaissais bien ce sentiment… celui que suscite parfois la jalousie.

💔 Une Saint-Valentin à bord… à ma façon

Le lendemain, je me rendis à la réception pour demander à changer de table.
L’hôtesse, compréhensive, me proposa une solution… mais la nouvelle table ne serait disponible qu’après-demain.

Au passage, je remarquai que tout le bateau était décoré de cœurs rouges, même sur les tenues de la plupart du personnel.
Au même moment, un message apparaissait sur l’application MSC nous recommandant même la tenue de la soirée pour cette occasion « rouge et blanche » (couleurs de l’amour).

Et pourquoi pas faire passer un message subtil en osant porter une Robe courte, mauve.

Enfin chaque chose en son temps, l’urgence était de répondre à l’invitation d’Anita, la montpelliéraine qui elle-même célibataire, avait organisé ce dîner spécial « célibataires », à l’occasion de la Saint-Valentin.

Un dîner très (trop) calme

Ce n’est que vers 20 heures, que je les rejoignais à la table, étaient aussi présents Marcello, l’Italien, Xavier, passionné du FC Metz, et une nouvelle venue que je n’avais encore jamais rencontrée.  L’ambiance était… solennelle. Nappe blanche, cœurs rouges et or… très chic, mais peu joyeux.

Le dîner était excellent : huîtres gratinées, feuilleté de saumon aux asperges
Mais j’ai zappé le dessert. A mon grand désespoir, il n’y avait pas l’enthousiasme attendu.

Alors que je regagnais ma cabine, une animatrice m’arrêta dans le couloir :
— « Vous ne venez pas au 13ᵉ ? Le buffet de chocolat est somptueux ce soir ! »

Je lui expliquai que la soirée n’avait pas été très festive et que je préférais rejoindre ma cabine mais, arrivée à celle-ci ma curiosité l’emporta etje me dirigeai alors vers le 13ᵉ étage, dans l’espoir de finir la soirée sur une note plus douce… et gourmande.

Arrivée au 13e étage, l’ambiance changeait du tout au tout. Les croisiéristes semblaient joyeux, la musique plus rythmée, la décoration plus détendue. Le buffet de chocolat était réellement somptueux : gâteaux, tartes, fontaines à chocolat, truffes artisanales… un véritable paradis pour les gourmands.

L’atmosphère était bien plus festive : rires, discussions animées… Je me suis laissé emporter par l’enthousiasme ambiant.
C’était ma façon à moi de célébrer la Saint-Valentin : en toute simplicité, entourée de personnes chaleureuses, avec du chocolat à volonté.
La soirée s’est finalement mieux terminée qu’elle n’avait commencé — et même si cette fête n’a jamais été ma préférée, je ne regrettais pas d’avoir tenté l’expérience.

Découvrez la suite de cet ouvrage la semaine prochaine …